
Jocelyn Dessigny, député RN du sud de l’Aisne, salue l’absence de décision précipitée concernant la prédation du loup dans l’Aisne, à l’issue de la réunion de la cellule départementale de veille présidée par la préfète, Fanny Anor, le 18 avril dernier.
La présence du loup en forêt de Saint-Gobain est avérée depuis l’hiver 2023, et « suscite légitimement des inquiétudes », écrit le député dans un communiqué de presse envoyé le 21 mai. Le député tient à réaffirmer « tout mon soutien aux éleveurs axonais et aux acteurs du monde rural » qu’il connaît bien. Il sait que « l’on ne peut défendre les campagnes sans défendre ceux qui les font vivre ».
Mais, selon le député, « il serait irresponsable de faire du loup un bouc émissaire facile : Ce prédateur, espèce protégée et maillon essentiel de nos écosystèmes, doit faire l’objet d’une gestion sérieuse, fondée sur les faits et non sur l’émotion. »
L’ami des éleveurs et des chasseurs
Le député réaffirme sa connaissance en son empathie pour le milieu rural axonais. « Je suis autant l’ami des éleveurs, que celui des chasseurs, je connais leur attachement sincère à la terre et à la biodiversité, et je suis convaincu qu’une coexistence raisonnée avec le loup est possible. Cela passe par l’écoute, par le dialogue, et surtout par des moyens concrets, comme les aides à la protection des troupeaux actuellement déployées telles que les chiens de protection, les filets, les clôtures, et les indemnisations revalorisées ».
En saluant aujourd’hui la décision de ne pas activer prématurément des mesures létales contre le loup, Jocelyn Dessigny rappelle « qu’il est de la responsabilité collective de prévenir les conflits plutôt que de les attiser. » Il l’assure, « Je resterai vigilant aux côtés de tous les acteurs locaux pour que ni l’éleveur, ni le loup, ne soient sacrifiés sur l’autel des tensions. »